mercredi 1 octobre 2014

P..... 3 ans


Difficile à réaliser, mais déjà 3 ans se sont écoulés, depuis le début de cette resto !
Mon premier coup de disqueuse pour sonder les épaisseurs de mastics, date de Octobre 2011…

 


3 ans à démonter, découper, découdre, désassembler, décaper, dégraisser … bref à dé-construire et à empiler des cartons de pièces dans mon garage…

Mais ça y est, enfin, la RE-construction va pouvoir démarrer :-)
Enfin presque, dès que les derniers défauts de tôlerie auront été corrigés…


-> Quelques dernières rustines


Malgré mes recherches à la brosse métallique, quelques dernières tôles en dentelles ou déformées étaient encore cachées... mais le sablage s’est chargé de les débusquer.
J’ai donc ressorti la disqueuse, le casque anti-bruit, et les lunettes de sécurité pour rustiner tout cela.

 



En particulier les stigmates d’un choc sur le haut du coin arrière… une marche arrière ratée ?



-> Finition du châssis


Je recouvre les cordons de soudures autant que possible avec un mastic de carrossier (= mastic Polyuréthane, en GSB au rayon batiment…).

- Lissage au doigt ou au pinceau trempé dans de l’acétone…
- Nettoyage : ben, une fois sec, ça ne se nettoie pas ! Ou alors au papier de verre...
  J’ai gardé du blanc sur les doigts pendant quelques jours..

Puis j’applique au pistolet 2 couches de peinture noire pour métal ().


Même si le rendu n’est pas parfait, je m’en contente, car ce n’est que le dessous du châssis, déjà bien protégé par un apprêt epoxy et que personne n’ira regarder de près (car personne à part moi, je crois, ne se couche dans l'herbe lors des meetings, pour photographier les dessous des véhicules ;-)


Le repli de la languette de face avant


Pas grand-chose à dire là-dessus. Si ce n’est qu’après un soudage par points suivi d’un tartinage généreux au Rustol, la languette de la partie haute est repliée progressivement au marteau et au tas par-dessus la languette de la jupe.

C’est long car il faut écraser les vagues de tôle qui se forment naturellement lors du pli, mais ça fait propre.




->  La pose du plancher


Ce dernier avait été formé ajusté il y a quelques mois...
Il ne « restait plus qu’à :
  • percer à l’aplomb des traverses tous les futurs points de soudure (plus d’une centaine de points)

  • décaper localement les traverses au niveau de ces trous, et re-protéger d’un coup de spray cuivre

  • positionner le panneau de plancher (bien plaqué sur les traverses, à l’aide d’un madrier appuyé au plafond du garage… merci le toit ouvrant) et souder par bouchonnage
  • meuler les soudures (et faire quelques retouches au pinceau sur l’envers des traverses, là où les soudures ont fait chauffer et brulé la peinture)


-> Le tuyau d’amené d’air chaud :


J’ai remplacé la partie en acier mangées de rouille par un morceau de de gouttière en zinc, diam 80, serré aux extrémités par des colliers.


J’ai bien eu peur d’une corrosion galvanique accélérée, car je mettais en contact du zinc, de l’acier, et du scotch alu.
Il ne manquait que le cuivre pour reproduire la pile de VOLTA…



Mais après quelques vérif sur le net, il apparait qu'il faudrait que l’assemblage soit immergé en quasi permanence pour voir apparaitre une corrosion importante, et dans ce cas, c’est d’abord l’alu, puis le zinc qui se dégraderont avant l’acier… donc OK…





-> Tentative de point de rétreint


Lors du sablage, le flanc gauche  a révélé des bosses, ondulations, et de jolis froissés de tôle.
La lumière rasante révelait des dénivelés de plus d’un cm... à un tel point que par endroit, la tôle ne plaquant plus correctement sur les montants, des gaps de plusieurs mm avaient été comblés au mastic polyurethane.. l’horreur…




Deux solutions pour résoudre ça :

=> Découper et remplacer complètement le panneau latéral : mais je manque de courage pour me lancer dans une découpe de cette taille, et pas sûr que le résultat final soit de bonne qualité.

=> Ou alors tenter de retendre la tôle au niveau des allongements, par des cordons de retreint (cf mon précédent post sur les points de rétreint)

J’ai donc réalisé plusieurs cordons de soudure, en longeant les crêtes et le haut des bosses… cordons qui, en refroidissant, se sont re-contractés jusqu’à retendre la tôle et re-plaquer la tôle un peu mieux sur les montants..

Le résultat est un peu mieux.…
 




Mais ça reste Bof... et le meulage des cordons, en plus de prendre du temps, fragilise la tole...
Je vais me laisser un peu de réflexion pour la suite.


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