dimanche 11 décembre 2011

Réparations un peu plus lourdes


Ça y est, je me lance sur une zone un peu plus lourdemenet touchée : le montant de porte battante du cote de la cloison intérieur  (ceux qui ont un split savent de quel endroit je parle)


Pour réparer, y'a pas 50 manières : il faut découper la zone rouillée, et remplacer avec de la tole saine soudée sur place, au MIG par points si c'est du bord à bords, au MIG par bouchonnage si les toles sont superposées (éventuellement à la soudeuse par points pour ceux qui en ont la chance d'en avoir une sous le coude).

(Note : pour ces soudures, j’ai testé le MIG avec Gaz…  hé ben par rapport au fil fourré utilisé lors de mes premiers essais sur les encadrements de fenêtre, c’est le jour et la nuit : soudure stable, s’étalant bien, et pénétrant régulièrement.. Malgré le prix du gaz, y’a pas à hésiter..)


Y'a plus qu'à trouver la tole de remplacement. Dans mon cas, je pouvais :

- soit acheter un morceau de montant de réparation tout fait (mais prendre le risque d'une repro pas avec la bonne forme, de mauvaise qualité et chère...)
- soit trouver un split épave où récupérer ce morceau... mais ce serait un miracle que sur une épave (déjà difficile à trouver), ces zones ne soient pas bouffées aussi !
- Ou alors découper des morceaux de tôle plate et tailler (à la meuleuse), former (à l’étau, au marteau, avec une plieuse artisanale..) et ajuster (de nouveau à la meuleuse) jusqu'à ce que ça s'aligne sur l'existant...

J'ai pris cette dernière option.
Pour les pièces compliquées en relief, il faut tailler « en développé » à plat, comme les découpages d’enfant, sauf qu’au lieu de coller les lamelles sur les cotés, on les soude entre elles pour reformer les nervures

Première pièce : la tole exterieure 





une fois en place :



Avant de refermer, on profite des ouvertures pour traiter anti-rouille
Pour les zones creuses qui vont être refermées (comme le montant…), j’utilise un apprêt antirouille classique. On peut aussi prendre du phosphatant, Rustol, cire à corps creux, etc…voire plusieurs produits l’un au dessus de l’autre (dans le bon ordre !!!)
Et pour les épaisseurs d’acier qui vont être mises en contact et soudées comme un sandwich, on intercale un apprêt « cuivre ».. Ca n’empêche pas la soudure (grâce au cuivre conducteur) et ça protège de la rouille.

Je referme donc avec la tole interieure : 


Je prolonge la traverse de plancher dont l'extremité était en dentelles 


et je remets en position le bas de caisse sous les portes, pour vérifier l'alignement : nickel 
 

ça c'était un montant.... j'en ai 5 autres (un peu plus facile quand même), plus les 4 passages de roue, plus les planchers de cabine avant, le plancher de cabine arrière, plus la face avant, plus les charnières de hayon, plus....je vais m'arrêter dans ce listing pour ne pas me décourager.

Je préfère finir ce billet par la petite touche optimiste du jour..
Comme pour la cox, je le fais dès le début de la resto, en guise de porte bonheur :
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