dimanche 8 juillet 2012

Montage de crémaillère low cost - suite

Troisième étape : positionnement définitif, fabrication des supports pour le boitier et la crémaillère



Une fois tous les éléments assemblés (colonne fictive/boitier renvoi/cardan/crémaillère), je positionne l’ensemble sur le châssis,

Note : il faut penser à monter le levier de la pédale de frein, en position « pédale au plancher », avant de figer la position des éléments de direction.
En effet, sur un freinage appuyé, le levier de pédale de frein peut venir percuter le cardan de direction si celui-ci est positionné un peu trop haut.
Comme je ne l’avais pas fait, j’ai forcément découvert un contact levier / cardan au montage..  
j’ai résolu en « notchant » légèrement le levier, et en le renforçant du coté opposé.

Les supports sont ajustés et pointés sur place, puis soudés solidement sur établi.
J’ai intentionnellement positionné les 3 surfaces de fixation de la crémaillère sur le support du même coté par rapport à la la crémaillère elle même.  Cela permettra de démonter sans avoir à désassembler la chaine crémaillère/cardan/boitier…


Le support de crémaillère est volontairement « un poil » sur-dimensionné, doublé d'un second arceau autour des élements sensibles, et fixé solidement au chassis. Ca fera « crash-cage » en cas de rencontre malencontreuse du sous-bassement avec un ralentisseur abordé trop vite…

La crémaillère est fixée sur le châssis de manière rigide. Par contre, j'intercale une couche élastique, en guise de silent bloc, entre les supports et le boitier de renvoi : un morceau  de joint d'entourage moteur.. 3mm d'épaisseur. 
Ainsi, il pourra bouger légèrement et absorber ainsi les désalignements minimes, sans générer de contraintes dans les axes.
 
 Enfin, je  fixerai une tole (démontable) de protection, contre les projections et les poussières, car le cardan n’est pas protégé et je n’ai pas de soufflet adapté à mettre dessus..  (même si je le noierai dans la graisse...)

 

Quatrième étape : adaptation de la colonne sur le boitier


C’est l’une des rares opérations irréversibles de la transformation (on peut toujours virer la crémaillère, le boitier de renvoi et virer les supports à la meuleuse …) : Il s’agit là de couper la colonne et le tube de colonne au ras du boitier à galets d’origine.
D'abord, démonter le boitier.
 

Puis découper le tube et l'axe de colonne de direction

 Après un montage du tube à blanc, pour marquer la bonne longueur et le bon angle, le tube de colonne est raccourci de quelques cm, et une petite plaque est soudée au bas,  pour pouvoir dorénavant être fixé au plancher « par le dessus »  (à l’origine, l’ensemble colonne-boitier s’enfile par le dessous).

Le pied de l'axe de colonne de direction est lui-aussi ajusté, raccourci en longueur (après montage à blanc également, avec le volant en place...),  réduit en diamètre (environ 1mm en moins, en le tournant contre une meule), et re-strié à la dremel... .


Enfin, l'accouplement avec le flector en entrée du boitier, et le re-montage du volant sont achevés...


ça tourne avec le petit doigt, sans point dur, et sans aucun jeu perceptible... quelques mm de mouvement impulsés au volant génèrent un mouvement de la crémaillère... :-)


OK, il n'y a pas encore le pitmann ni les biellettes des fusées.. ça laisse encore  des sources de jeu..
Mais si je compare au jeu qu'avait le boitier d'origine, même désaccouplé du pitmann, c'est déjà un TRES grand progrès !

Seule petite déception : pas possible de garder le bouton de klaxon au milieu du volant, car le fil qui court au centre de la colonne ne peut plus passer à travers le renvoi d’angle (alors qu’il passait à travers le renvoi à galets d’origine…)
il faudra donc déporter le klaxon sur un Switch ou un commodo à coté.


Cinquième étape : fabrication de la biellette entre crémaillère et pitman

Cette étape nécessite évidemment d’avoir remonté le train avant (au moins les tubes de train, pour avoir le pitman en position)
Et aussi d'avoir controlé (et si besoin restauré) l'axe de pitmann.

TO BE CONTINUER