Y'en a pas mal au final, car cela faisait un bail que je n'avais pas fait de mise à jour...
1- Assise de la banquette arrière :
- Démontage,
Décapage de la structure et peinture au pistolet (au noir à portail).
J'en profite pour souder auparavant quelques pattes pointues supplémentaires, qui retiendront le skai de la housse (certaines s'étaient cassées au démontage)...
le cadre à ressorts est recouvert de toile de jute, cousue par quelques gros points pour tenir en place...
Puis, en couches successives,
- le molletonnage principal (appelé aussi thibaude, qui peut être remplacée par de la mousse bultex haute densitée - 2cm d'épais),
- des inserts de mousse pour faire les bossages qui délimiteront les places
- et une couche de mousseline de 2cm pour lisser...
Le tout est cousu à la toile de jute, par quelques gros points
Enfin, la housse (fabriquée comme pour le dossier) est enfilée, tendue et embrochée sur les pattes pointues soudées au cadre qui sont alors repliées.. :
Le résultat réel est meilleur que sur la photo, où un effet d’ombre amplifie le léger renflement sur le coin avant gauche de l’assise ...
2- La boite de vitesse revient à son emplacement.
Au passage :
- Changement des bagues de nez de boite (bien bouffées)
- changement des silent blocs
- Remplacement de la gaine d'embrayage.
Rq : la gaine d'embrayage, associée à mon ancienne boite à réducteurs, était trop courte avec cette nouvelle boite à cardans ! Le support de l'extremité de gaine sur cette nouvelle boite doit être un peu différent.
J'ai donc essayé avec une gaine d'embrayage de boite à cardans : trop longue !!!
Au final, j'ai raccourci 1cm de l'extremité du tube rigide où passe le cable d'embrayage sous le plancher, et ajusté ensuite la courbure de la gaine en rajoutant des rondelles coté boite.
3- La fin du montage des trains arrières.
D’abord, remonter si nécessaire la butée basse de la lame.
En effet, il faut qu’en aucun cas la roue ne puisse descendre plus bas que la position « cardan étendu à fond ». Sinon, cela ferait forcer les billes et éclaterait la noix.
Dans mon cas, avec les cardans complètement étendus, la lame se retrouve 5mm au-dessus de sa butée basse… donc butée basse à remonter de 6mm
Puis, identifier l’angle de montage des lames à vide, qui donnera la hauteur de caisse désirée une fois le combi reposé sur ses roues, et conservera suffisamment de course en compression pour le confort (j’ai visé 15cm mini).
info RTA : pour obtenir la hauteur d’origine avec un train de bay window, l'angle des lames à vide doit être de 23°...
Je trace cet angle sur la lame avec un fil à plomb et un rapporteur, puis je teste quelques autres positions avec le combi sur roues et 300 kg de lest dans le coffre (poids du moteur + réservoir + tous élements de carrosserie manquants…)
Penser aussi à vérifier qu’avec cet angle de lames à vide (= combi sur chandelles), il est toujours possible de démonter la roue arrière (pneu dégonflé, on gagne un peu… éventuellement pousser un peu sur le moyeu vers le bas pour gagner les derniers mm).
En position fortement droppée, ça peut devenir impossible… seules les lames réglables de FrenchSlammer permettent alors de s’en sortir
Continuer en définissant la position optimale pour les ancrages hauts d'amortisseurs d'origine, afin que
- la lame atteigne sa butée haute juste avant que l’amortisseur ne talonne en compression
- l'enfoncement de l'amortisseur en position « combi sur roues » soit à peu près à 1/3 (maxi 1/2) de sa course
- l’amortisseur, une fois complètement détendu, autorise toujours un débattement suffisant vers le bas pour démonter la roue
Quelques tracés au crayon, sur un carton scotché au double-face, me donneront les mêmes positions que dans le kit CE...
Et finir en positionnant le support de la butée caoutchouc.
Sachant qu’elle est relativement souple et va s’écraser de 3 ou 4 cm sous l’effort, je l’ai positionnée pour qu’elle commence à toucher la coupelle à peu près à mi-chemin entre les positions « sur roues » et « lame en butée haute »
(idéalement, il faudrait mesurer sur un bay window d’origine la distance entre la coupelle et la butée.. Si quelqu’un a cette mesure, je suis preneur)
4- La fin du montage du train avant :
- levier et cable d'embrayage installés (avec une petite poulie pour le guider sur le coté du servo frein)
- gaines de frein à main rallongées (gaine neuve achetée au mètre, et embouts récupérés sur les vieilles gaines). Câbles de frein à main coupés et rallongés (par serre-câble).
Le montage devient possible sans percer et affaiblir encore les lames de torsion ;-)
- biellette de poussée de frein installée
- rigides de frein reformés / recoupés / ré-installés
(grace à ce super outil pour reformer les épanouis sur les rigides recoupés... quelques euros sur ebay)
- remontage des freins (plateaux et garnitures), remplissage et purge du circuit (avec la technique de la mise en sur-pression du bocal de frein)
- accélérateur refait :
- Nouvelle charnière sur la pédale d'accélérateur (achetée rayon quincaillerie de Casto ;-)
- renvoi d'accélérateur rénové : remplacement de la vis pourrie qui servait d'axe par un "vrai" axe lisse, et renvoi en L épaissi par plusieurs rondelles soudées et repercées pile au diamètre. plus aucun jeu :-)
- tringle de renvoi d'accélérateur remplacée par une tige filetée et 2 petites rotules
- tringlerie de boite et levier remontés (j'ai bien galéré pour ré-enquillerle levier, à cause du téton de guidage monté sur ressort, qui ne demande qu'à sauter ! Y a t'il une technique secrète ?)
- pré-réglage du parallèlisme avant : et un nouveau petit problème…
En cherchant à régler la longueur de la biellette de direction, pour que les branches du volant soient à peu près horizontales en ligne droite, j’ai braqué avec le volant de la butée gauche à la butée droite.. Et là, ça forçait à droite avant la butée ??
Un petit tour sous le combi et la raison m’a sauté aux yeux...
Pas 50 solutions : dégager la protection de la tige… (ou alors dégager tout l’amortisseur de direction)
- Et le fin du fin : une plaque carter (formée à la plieuse artisanale) pour protéger tout ça des projections et gravillons.
Ce coup-ci, je crois que j'en ai quasiement fini avec les dessous. Le combi va pouvoire redescendre du pont (les dernières broutilles seront pour plus tard : faisceau electrique, quelques durites, le réglage final des pincements / carrossage...)